L’amour, l’aimant, et l’âme
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L’amour, l’aimant, et l’âme
La force d’attraction est bien difficile à cerner, pourtant elle est tout autour de nous : la force magnétique (d’aimantation), de gravité, celle qui relie les électrons au noyau, les atomes comme les corps célestes entre eux…On sent bien qu’il y a là une force universelle énorme mais subtile qui relie tous les éléments de la création en expansion pour en assurer sa cohésion. Les scientifiques essayent de l’unifier, et on pourrait appeler cette force Amour, qui se décline sous de multiples facettes, dont une bien-sûr nous fait penser au sentiment amoureux que nous connaissons. Ce sentiment est en fait ce que notre corps nous fait ressentir dans son langage comme conséquence de ce champ de force qui nous pénètre plus ou moins fort, et de notre alignement avec lui en fonction de nos choix de vie par rapport à la perception de notre environnement. Regardons de plus près ce qui se passe en nous quand on est traversé par cette force d’Amour, tel un barreau de fer qui est poussé à s’aligner dans un champ magnétique.
Pourquoi trouve-t-on des choses belles ? Comment définir « beau » ? En fait, ce que nous trouvons beau nous attire, on a envie de le regarder, contrairement à ce que nous trouvons laid, dont nous avons envie de détourner le regard. Notre attirance et l’émotion agréable qu’une telle chose suscite vont définir dans notre base de données la notion de beau, et cataloguer ainsi chaque chose dont nous avons envie. Donc, cela revient à se demander : pourquoi est-on attiré ? Prenons l’exemple des yeux…il est surprenant de constater combien nous pouvons être attirés par de beaux yeux : des yeux de biche, fins, expressifs, brillants, pétillants, colorés (surtout le bleu et le vert), contrastés, maquillés, lumineux, chauds, etc. Nous n’analysons ni ne décortiquons bien-sûr pas tous ces critères de beauté, mais un seul regard permet de les intégrer et de s’y faire « piéger ». Nous allons alors avoir envie de regarder tout le temps ces yeux, de s’en mettre « plein la vue », comme une drogue. Pourquoi ? Car si on les regarde en dehors de toute émotion, ces yeux sont simplement faits de chair, de biologie, de cellules …ils ne sont pas en matière exceptionnelle ou noble, ils ne sont pas…divins en eux-mêmes !
Alors qu’est-ce qui subjectivement fait que nous les jugeons beaux ou laids ? Il est clair que cela se situe au-delà de la matière, de ce que nous voyons. La personne qui possède ces yeux ne les voit même pas et ne se rend même pas compte de leur effet si elle se regarde dans un miroir : elle peut voir ses yeux physiques par reflet mais ne peut y ressentir son regard ! Et pourtant, nos émotions vont nous tromper, en nous focalisant sur ces yeux, nous allons oublier notre réalité, et finir par fantasmer : on va penser qu’une personne qui a de tels yeux doit être exceptionnelle, qu’elle doit voir bien mieux que nous, qu’elle doit rayonner et avoir une vie extraordinaire, riche et heureuse, qu’elle doit être « supérieure » à nous car elle est très attirante, qu’elle doit pouvoir et oser faire bien des choses. Nous voulons être comme elle, belle comme elle, parfait et divin comme elle, nous voulons son « pouvoir »…A défaut, nous ne voulons plus voir que ses yeux…tels des aimants, on ne sait pas s’en détacher : on va perdre toute lucidité, jusqu’à vouloir les ingurgiter (« j’en mangerais ») pour les faire nôtres, les intégrer, fusionner avec eux ! Mais nous ignorons complètement, que derrière ces yeux se trouve une personne tout à fait ordinaire, comme nous, qui a ses soucis de toutes sortes, qui à la même Essence qu’une personne qui a des yeux affreux ! Cette personne perçoit la vie d’une façon qui n’est absolument pas corrélée à la beauté purement physique de ses yeux, rien à voir ! Imaginons qu’on nous greffe ces yeux-là, ça ne changerait rien pour nous, notre perception et notre conscience resteraient les-mêmes.
Leur vision, ou mieux encore leur visualisation provoque en tout cas en nous une émotion spéciale qui oscille entre l’émerveillement (joie) et l’attachement (manque). En effet, leur beauté va focaliser nos pensées sur cette personne : nous voulons être intimes avec elle et capter son regard. C’est tout un mécanisme inconscient qui se met en place pour pouvoir s’approprier ces yeux magnifiques et envoûtants. Désormais, nous allons avoir du mal à l’idée qu’une chose aussi belle ne fasse pas partie des celles que nous contrôlons, voire qu’un autre puise en avoir le pouvoir. Pourquoi veut-on avoir ces yeux à soi ? Pourquoi cette volonté d’appropriation ? Parce que sans le savoir, quand on voit quelque chose de beau, pour laquelle on est attiré, c’est en fait le Divin en nous que nous voyons reflété dans la matière environnante. Nous voyons notre image magnifique sans savoir que c’est nous, tel un bébé qui tend les bras devant un miroir, et par instinct, nous voulons nous réapproprier cette beauté que nous croyons perdue, hors de nous, le voile nous l’ayant faite oublier. Cela provoque en nous un sentiment de manque, on ressent qu’on est incomplet, et on pense que c’est cette chose-là qui pourra nous rendre heureux. Dès lors, on va tout faire pour pouvoir intégrer cette chose « en soi », on va faire en sorte de pouvoir la regarder et en ressentir une grande satisfaction dès qu’on en a envie. Pour éviter toute sensation de manque et de pouvoir profiter de cette chose le plus souvent possible, on va vouloir s’approprier la chose, ou manipuler la personne, dans le but de l’avoir à sa disposition et d’en pomper de l’énergie. Plus l’objet du désir est beau, et plus l’énergie sera nourrissante, nous pousse à croire notre ego. Et le nec plus ultra dans le cas d’une personne, c’est de faire en sorte que celle-ci devienne dépendante de nous, bref qu’elle nous aime (3D)…On va donc faire le joli cœur, la séduire : au départ indifférente, on va créer chez elle des pensées et des émotions envers nous qui vont la focaliser sur notre personne, créant ainsi des liens de dépendance. Voilà, nous avons aperçu la beauté à l’extérieur de nous, et nous la ramenons vite dans nos filets.
Mais une fois l’objet du désir acquis, en nos mains, et que les émotions de manque et le fantasme disparaissent, qu’est-ce que cela nous rapporte vraiment de plus ? Il est évidemment illusoire de pouvoir tirer du bonheur d’une chose ou d’une personne. Nous avons déjà Tout en nous, et rien, en dehors, ne pourrait nous satisfaire pleinement et durablement. Nous sommes attirés et courons vers des mirages, des reflets, qui s’estompent dès qu’on est trop près, tel un arc-en-ciel. Ils sont simplement là pour nous montrer toute la beauté que nous avons en nous, ils servent de miroir, et il s’agit de les reconnaître comme tels. Mais comment trouver cette beauté en nous, comment donc trouver le bonheur à partir de notre intérieur ? En réalité, il n’est pas possible de créer du bonheur, du bien-être, de la joie !!! Il est vain de chercher le bonheur car c’est notre état naturel, c’est l’état d’être de notre Moi Supérieur, de notre âme, il suffit donc lui laisser de la place en prenant conscience de notre beauté intérieure. Le bonheur, c’est ce qui reste quand on enlève notre personnalité (ego) et que peut enfin ressurgir notre véritable Etre : c’est l’état d’Amour, c’est ETRE L’AMOUR. Cet état d’être naturel mais enfoui et étouffé, se libère quand la Paix mentale et émotionnelle s’installe enfin. On peut comparer cela à la flamme d’une lampe à pétrole : sans protection, la flamme se minimise et, sans force, est à la merci du moindre courant d’air extérieur. La petite flamme vacille dans tous les sens de manière aléatoire, réchauffe et éclaire peu, elle est fortement influencée par tout ce qui l’entoure, le moindre mouvement la fait fléchir et trembler si bien qu’elle ne peut s’épanouir. Alors on met autour de la flamme un tube en verre qui va la protéger des aléas extérieurs, et là le miracle se produit : la flamme (à l’intérieur du tube) va grandir, se renforcer, rester stable et bien droite, et enfin rayonner, indépendamment de tout ce qui peut se passer en dehors.
Cette flamme représente notre Essence, notre Moi Supérieur qui prend vie en nous, notre conscience qui s’expanse, en rayonnant de bonheur et d’Amour (ne dit-on pas : déclarer sa flamme !). Ce tube en verre est la protection qu’il faut acquérir par la maîtrise pour ne plus être influencé par tout ce qui se passe autour de nous, tous les tracas et tourments qui nous bousculent quotidiennement. Sans bouclier, la flamme ne peut grandir car la PEUR lui enlève son énergie. Cette peur provient justement de l’absence de la Lumière d’une grande flamme stable, donc d’un niveau de conscience supérieur, et cela provoque un cercle vicieux, la flamme ne pouvant s’éclairer elle-même pour grandir. Ce n’est que le travail sur soi, la maîtrise de ses peurs, de ses pensées compulsives, de ses émotions négatives, la remise en question de son système de croyance qui permettront de construire petit à petit cette protection transparente sur laquelle rebondira toute tentative de déstabilisation. Le cercle vicieux se transmute en cercle vertueux, plus la flamme grandit, plus elle éclaire la peur qui fait place à l’Amour et la confiance. De plus, la flamme, par son rayonnement grandissant, éclaire son entourage, les ombres s’estompent, les tempêtes extérieures se calment à nos yeux. Il n’est pas possible de se battre contre les éléments extérieurs, d’essayer de les contrôler pour attirer le bien et rejeter le mal, mais il s’agit d’en changer notre perception et de simplement les observer derrière notre protection en verre. On prend conscience que tout ce qui nous entoure est neutre, ne fait pas partie de nous, et ne peut donc agresser notre véritable Essence. Seule notre interprétation erronée de ce que nous voyons peut faire naître en nous des émotions négatives et déstabiliser notre ego.
Quand nous serons devenus de simples observateurs, sans jugement, sans faire soi ce qui se passe autour, les pensées et les émotions forcément enclenchées par les évènements extérieurs seront de suite reconnues et éclairées : nous ne serons plus alors sous leur emprise dominatrice et aveuglante. Ainsi, elles ne feront que nous traverser et n’auront plus prise sur nous, car elles ne s’y développeront plus. La flamme sera tellement puissante, elle éclairera tellement bien l’ombre, que la protection en verre ne sera même plus nécessaire, et les courants d’air pourront traverser la flamme sans s’y accrocher, sans la perturber : elle sera auto protégée. En effet, notre perception aura tellement évolué que ce qui avait le don de nous irriter hier, ne nous touchera plus, nous deviendrons transparents. Grâce à notre vision élargie, nous éclairerons les pièges d’autrefois, nous relativiserons les situations perturbatrices, et nous donnerons bien plus d’importance à notre Etre intérieur en y focalisant volontairement nos pensées. Eclairer une pensée et une émotion involontaires à la lumière de sa conscience élargie permet de les débusquer et de les reconnaître pour ce qu’elles sont : des courants d’air. Alors qu’autrefois ceux-ci se transformaient en tempête en restant accrochés en nous, maintenant, ce n’est plus qu’une brise légère et rafraîchissante qui nous caresse en passant.
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Pourquoi trouve-t-on des choses belles ? Comment définir « beau » ? En fait, ce que nous trouvons beau nous attire, on a envie de le regarder, contrairement à ce que nous trouvons laid, dont nous avons envie de détourner le regard. Notre attirance et l’émotion agréable qu’une telle chose suscite vont définir dans notre base de données la notion de beau, et cataloguer ainsi chaque chose dont nous avons envie. Donc, cela revient à se demander : pourquoi est-on attiré ? Prenons l’exemple des yeux…il est surprenant de constater combien nous pouvons être attirés par de beaux yeux : des yeux de biche, fins, expressifs, brillants, pétillants, colorés (surtout le bleu et le vert), contrastés, maquillés, lumineux, chauds, etc. Nous n’analysons ni ne décortiquons bien-sûr pas tous ces critères de beauté, mais un seul regard permet de les intégrer et de s’y faire « piéger ». Nous allons alors avoir envie de regarder tout le temps ces yeux, de s’en mettre « plein la vue », comme une drogue. Pourquoi ? Car si on les regarde en dehors de toute émotion, ces yeux sont simplement faits de chair, de biologie, de cellules …ils ne sont pas en matière exceptionnelle ou noble, ils ne sont pas…divins en eux-mêmes !
Alors qu’est-ce qui subjectivement fait que nous les jugeons beaux ou laids ? Il est clair que cela se situe au-delà de la matière, de ce que nous voyons. La personne qui possède ces yeux ne les voit même pas et ne se rend même pas compte de leur effet si elle se regarde dans un miroir : elle peut voir ses yeux physiques par reflet mais ne peut y ressentir son regard ! Et pourtant, nos émotions vont nous tromper, en nous focalisant sur ces yeux, nous allons oublier notre réalité, et finir par fantasmer : on va penser qu’une personne qui a de tels yeux doit être exceptionnelle, qu’elle doit voir bien mieux que nous, qu’elle doit rayonner et avoir une vie extraordinaire, riche et heureuse, qu’elle doit être « supérieure » à nous car elle est très attirante, qu’elle doit pouvoir et oser faire bien des choses. Nous voulons être comme elle, belle comme elle, parfait et divin comme elle, nous voulons son « pouvoir »…A défaut, nous ne voulons plus voir que ses yeux…tels des aimants, on ne sait pas s’en détacher : on va perdre toute lucidité, jusqu’à vouloir les ingurgiter (« j’en mangerais ») pour les faire nôtres, les intégrer, fusionner avec eux ! Mais nous ignorons complètement, que derrière ces yeux se trouve une personne tout à fait ordinaire, comme nous, qui a ses soucis de toutes sortes, qui à la même Essence qu’une personne qui a des yeux affreux ! Cette personne perçoit la vie d’une façon qui n’est absolument pas corrélée à la beauté purement physique de ses yeux, rien à voir ! Imaginons qu’on nous greffe ces yeux-là, ça ne changerait rien pour nous, notre perception et notre conscience resteraient les-mêmes.
Leur vision, ou mieux encore leur visualisation provoque en tout cas en nous une émotion spéciale qui oscille entre l’émerveillement (joie) et l’attachement (manque). En effet, leur beauté va focaliser nos pensées sur cette personne : nous voulons être intimes avec elle et capter son regard. C’est tout un mécanisme inconscient qui se met en place pour pouvoir s’approprier ces yeux magnifiques et envoûtants. Désormais, nous allons avoir du mal à l’idée qu’une chose aussi belle ne fasse pas partie des celles que nous contrôlons, voire qu’un autre puise en avoir le pouvoir. Pourquoi veut-on avoir ces yeux à soi ? Pourquoi cette volonté d’appropriation ? Parce que sans le savoir, quand on voit quelque chose de beau, pour laquelle on est attiré, c’est en fait le Divin en nous que nous voyons reflété dans la matière environnante. Nous voyons notre image magnifique sans savoir que c’est nous, tel un bébé qui tend les bras devant un miroir, et par instinct, nous voulons nous réapproprier cette beauté que nous croyons perdue, hors de nous, le voile nous l’ayant faite oublier. Cela provoque en nous un sentiment de manque, on ressent qu’on est incomplet, et on pense que c’est cette chose-là qui pourra nous rendre heureux. Dès lors, on va tout faire pour pouvoir intégrer cette chose « en soi », on va faire en sorte de pouvoir la regarder et en ressentir une grande satisfaction dès qu’on en a envie. Pour éviter toute sensation de manque et de pouvoir profiter de cette chose le plus souvent possible, on va vouloir s’approprier la chose, ou manipuler la personne, dans le but de l’avoir à sa disposition et d’en pomper de l’énergie. Plus l’objet du désir est beau, et plus l’énergie sera nourrissante, nous pousse à croire notre ego. Et le nec plus ultra dans le cas d’une personne, c’est de faire en sorte que celle-ci devienne dépendante de nous, bref qu’elle nous aime (3D)…On va donc faire le joli cœur, la séduire : au départ indifférente, on va créer chez elle des pensées et des émotions envers nous qui vont la focaliser sur notre personne, créant ainsi des liens de dépendance. Voilà, nous avons aperçu la beauté à l’extérieur de nous, et nous la ramenons vite dans nos filets.
Mais une fois l’objet du désir acquis, en nos mains, et que les émotions de manque et le fantasme disparaissent, qu’est-ce que cela nous rapporte vraiment de plus ? Il est évidemment illusoire de pouvoir tirer du bonheur d’une chose ou d’une personne. Nous avons déjà Tout en nous, et rien, en dehors, ne pourrait nous satisfaire pleinement et durablement. Nous sommes attirés et courons vers des mirages, des reflets, qui s’estompent dès qu’on est trop près, tel un arc-en-ciel. Ils sont simplement là pour nous montrer toute la beauté que nous avons en nous, ils servent de miroir, et il s’agit de les reconnaître comme tels. Mais comment trouver cette beauté en nous, comment donc trouver le bonheur à partir de notre intérieur ? En réalité, il n’est pas possible de créer du bonheur, du bien-être, de la joie !!! Il est vain de chercher le bonheur car c’est notre état naturel, c’est l’état d’être de notre Moi Supérieur, de notre âme, il suffit donc lui laisser de la place en prenant conscience de notre beauté intérieure. Le bonheur, c’est ce qui reste quand on enlève notre personnalité (ego) et que peut enfin ressurgir notre véritable Etre : c’est l’état d’Amour, c’est ETRE L’AMOUR. Cet état d’être naturel mais enfoui et étouffé, se libère quand la Paix mentale et émotionnelle s’installe enfin. On peut comparer cela à la flamme d’une lampe à pétrole : sans protection, la flamme se minimise et, sans force, est à la merci du moindre courant d’air extérieur. La petite flamme vacille dans tous les sens de manière aléatoire, réchauffe et éclaire peu, elle est fortement influencée par tout ce qui l’entoure, le moindre mouvement la fait fléchir et trembler si bien qu’elle ne peut s’épanouir. Alors on met autour de la flamme un tube en verre qui va la protéger des aléas extérieurs, et là le miracle se produit : la flamme (à l’intérieur du tube) va grandir, se renforcer, rester stable et bien droite, et enfin rayonner, indépendamment de tout ce qui peut se passer en dehors.
Cette flamme représente notre Essence, notre Moi Supérieur qui prend vie en nous, notre conscience qui s’expanse, en rayonnant de bonheur et d’Amour (ne dit-on pas : déclarer sa flamme !). Ce tube en verre est la protection qu’il faut acquérir par la maîtrise pour ne plus être influencé par tout ce qui se passe autour de nous, tous les tracas et tourments qui nous bousculent quotidiennement. Sans bouclier, la flamme ne peut grandir car la PEUR lui enlève son énergie. Cette peur provient justement de l’absence de la Lumière d’une grande flamme stable, donc d’un niveau de conscience supérieur, et cela provoque un cercle vicieux, la flamme ne pouvant s’éclairer elle-même pour grandir. Ce n’est que le travail sur soi, la maîtrise de ses peurs, de ses pensées compulsives, de ses émotions négatives, la remise en question de son système de croyance qui permettront de construire petit à petit cette protection transparente sur laquelle rebondira toute tentative de déstabilisation. Le cercle vicieux se transmute en cercle vertueux, plus la flamme grandit, plus elle éclaire la peur qui fait place à l’Amour et la confiance. De plus, la flamme, par son rayonnement grandissant, éclaire son entourage, les ombres s’estompent, les tempêtes extérieures se calment à nos yeux. Il n’est pas possible de se battre contre les éléments extérieurs, d’essayer de les contrôler pour attirer le bien et rejeter le mal, mais il s’agit d’en changer notre perception et de simplement les observer derrière notre protection en verre. On prend conscience que tout ce qui nous entoure est neutre, ne fait pas partie de nous, et ne peut donc agresser notre véritable Essence. Seule notre interprétation erronée de ce que nous voyons peut faire naître en nous des émotions négatives et déstabiliser notre ego.
Quand nous serons devenus de simples observateurs, sans jugement, sans faire soi ce qui se passe autour, les pensées et les émotions forcément enclenchées par les évènements extérieurs seront de suite reconnues et éclairées : nous ne serons plus alors sous leur emprise dominatrice et aveuglante. Ainsi, elles ne feront que nous traverser et n’auront plus prise sur nous, car elles ne s’y développeront plus. La flamme sera tellement puissante, elle éclairera tellement bien l’ombre, que la protection en verre ne sera même plus nécessaire, et les courants d’air pourront traverser la flamme sans s’y accrocher, sans la perturber : elle sera auto protégée. En effet, notre perception aura tellement évolué que ce qui avait le don de nous irriter hier, ne nous touchera plus, nous deviendrons transparents. Grâce à notre vision élargie, nous éclairerons les pièges d’autrefois, nous relativiserons les situations perturbatrices, et nous donnerons bien plus d’importance à notre Etre intérieur en y focalisant volontairement nos pensées. Eclairer une pensée et une émotion involontaires à la lumière de sa conscience élargie permet de les débusquer et de les reconnaître pour ce qu’elles sont : des courants d’air. Alors qu’autrefois ceux-ci se transformaient en tempête en restant accrochés en nous, maintenant, ce n’est plus qu’une brise légère et rafraîchissante qui nous caresse en passant.
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Re: L’amour, l’aimant, et l’âme
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L’état d’Amour est en fait une sensation de bien-être, c’est ce qu’on ressent quand on est en harmonie avec le champ universel de la Source, tel une boussole qui s’aligne avec le champ magnétique terrestre. Mais pourquoi cette résonance avec la force d’attraction fait qu’on se sent bien ? Tout simplement parce qu’il n’y a plus de raison de se sentir mal ! Quand la paix s’installe et que les émotions négatives disparaissent, il reste alors une vacuité en nous, on se sent léger, soulagé. Nos cellules peuvent vibrer plus fort, telle la flamme qui s’expanse, et on a catalogué cet état de bien-être. C’est le fait d’avoir déposé ses fardeaux et de se rendre compte que nous en sommes libérés qui nous procure une telle joie. Dans le cas de la boussole, c’est comme si on enlevait la poussière qui empêche l’aiguille aimantée de tourner librement et de s’aligner : elle est libérée. Et en fait, nous sommes comme cette aiguille, on se sent mal quand quelque chose nous empêche de nous aligner avec le champ de la Source, ça nous gêne, nous stresse, ce n’est pas notre état naturel ; par contre l’alignement libre nous fait sentir bien, relaxé, détendu. C’est aussi comme un coureur qui s’entraînerait avec des chaussures lourdes, et puis qui met des chaussures légères lors d’une compétition : quel soulagement, quelle légèreté ! Etre amoureux d’une personne permet également de ressentir cela, de s’harmoniser avec le champ universel. Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsqu’on est amoureux (cf les yeux), toutes nos pensées et nos émotions vont être détournées et focalisées vers l’objet du désir, et c’est de loin le meilleur moyen à la portée de tous pour nous faire oublier nos fardeaux, nos tracas, nos soucis, d’où le soulagement et le bonheur que cela induit !
N’est-on pas léger, sur un petit nuage, un peu fou, prêt à tout, insouciant mais bien présent, irrationnel, « ailleurs » quand on pense à la personne qu’on aime ? Le fait de pouvoir ainsi faire taire l’ego et son stress incessant va laisser la place à notre flamme grandissante : la sensation d’apaisement et de bien-être qui va en résulter dans notre corps (nos cellules) a été cataloguée de sentiment d’amour. Car dans ce cas, cette joie surgit facilement par le biais d’une autre personne, l’être aimé nous attire tellement fort qu’il détourne notre attention de nos tracas. C’est pour ça qu’on est heureux quand on est amoureux, et qu’on cherche tellement par instinct à trouver l’amour de ses rêves. Toutefois, la dualité fait que ce bonheur généré par une cause extérieure à nous, est accompagné de malheur, qui survient dès que le partenaire ne répond plus à nos attentes fantasmées, si bien que notre attention n’est plus autant focalisée sur lui, faisant alors revenir nos tracas habituels, et bien-sûr, nous l’en tenons responsable. De même un ami permet aussi de détourner l’attention, mais pas aussi fort qu’un amoureux, donc, on n’est pas aussi heureux, on ne parle plus d’amour mais d’amitié. L’amateur est celui qui détourne son attention par un objet, un concept, une activité, et y trouve ainsi du plaisir, mais comme ils sont extérieurs à nous, ils comportent forcément la dualité et la déception. Plus bas encore, il y a la dépendance pour le sexe, la drogue, l’argent, le pouvoir…Mais on pourrait très bien aussi ressentir ce bien-être non plus à partir d’un support extérieur, mais à partir de son âme, en se centrant sur son cœur, se libérant ainsi de la dualité : on appellerait cela « âm-our », « m’amour », ou encore aimantation libre ! Ce n’est pas un hasard si amour, aimer, amant, aimant, ami, amateur et âme se ressemblent. Amen…amène !
Imaginez que vous ayez des clés en mains, avec deux situations possibles juste avant : dans un cas, vous aviez déjà les clés, dans l’autre, vous avez d’abord perdu vos clés, puis ouf, vous les avez retrouvées. Dans quel cas êtes-vous heureux ? Ceci veut dire que pour pouvoir apprécier le bien-être de notre état naturel, il a fallu passer par son contraire, car c’est en ôtant les états non naturels de mal-être, telles les pelures d’un oignon, qu’on peut mettre en évidence le cœur vibrant d’Amour et en ressentir tout le bonheur et la joie par ce soulagement. D’où la dualité nécessaire de cette expérience terrestre. Il est temps à présent de sortir de cette dualité par sa transcendance, ce qui implique de l’observer d’une perception supérieure permettant de voir les deux pôles à la fois, et non plus d’une perception « au ras des pâquerettes » nous emprisonnant dans un seul pôle. Qu’il est bon d’enlever ses chaussures lourdes et de s’élever… Regardez les yeux du Bouddha avec ses paupières à demi fermées : ce regard de jouissance et d’apaisement traduit bien le soulagement après l’effort, la décompression après la compression, l’expir après l’inspir. Mais sachant tout cela, pourquoi ne pas directement profiter de notre état présent, en prenant conscience qu’on a de la chance de ne plus ainsi devoir au préalable passer par son contraire ? C’est le soulagement ultime ! Ce qu’on ressent alors, c’est la flamme de notre divinité avec laquelle on s’est aligné, tel un aimant libre. Comme on devient ainsi plus complet et qu’on se rend compte de sa beauté intérieure, on a moins envie d’aller la chercher à l’extérieur de nous, et notre relation avec notre entourage ne sera plus jamais la même, en particulier notre façon d’aimer qui deviendra plus noble, plus respectueuse, plus pure, plus libre. Mais que la nature est bien faite : plus on évolue, plus on prend conscience de sa beauté intérieure, et plus on s’attire de belles choses autour de soi, et moins on est attiré vers elles, assurant ainsi l’équilibre de la balance Cosmique !
Deniz
http://algekael.skynetblogs.be/
L’état d’Amour est en fait une sensation de bien-être, c’est ce qu’on ressent quand on est en harmonie avec le champ universel de la Source, tel une boussole qui s’aligne avec le champ magnétique terrestre. Mais pourquoi cette résonance avec la force d’attraction fait qu’on se sent bien ? Tout simplement parce qu’il n’y a plus de raison de se sentir mal ! Quand la paix s’installe et que les émotions négatives disparaissent, il reste alors une vacuité en nous, on se sent léger, soulagé. Nos cellules peuvent vibrer plus fort, telle la flamme qui s’expanse, et on a catalogué cet état de bien-être. C’est le fait d’avoir déposé ses fardeaux et de se rendre compte que nous en sommes libérés qui nous procure une telle joie. Dans le cas de la boussole, c’est comme si on enlevait la poussière qui empêche l’aiguille aimantée de tourner librement et de s’aligner : elle est libérée. Et en fait, nous sommes comme cette aiguille, on se sent mal quand quelque chose nous empêche de nous aligner avec le champ de la Source, ça nous gêne, nous stresse, ce n’est pas notre état naturel ; par contre l’alignement libre nous fait sentir bien, relaxé, détendu. C’est aussi comme un coureur qui s’entraînerait avec des chaussures lourdes, et puis qui met des chaussures légères lors d’une compétition : quel soulagement, quelle légèreté ! Etre amoureux d’une personne permet également de ressentir cela, de s’harmoniser avec le champ universel. Pourquoi ? Tout simplement parce que lorsqu’on est amoureux (cf les yeux), toutes nos pensées et nos émotions vont être détournées et focalisées vers l’objet du désir, et c’est de loin le meilleur moyen à la portée de tous pour nous faire oublier nos fardeaux, nos tracas, nos soucis, d’où le soulagement et le bonheur que cela induit !
N’est-on pas léger, sur un petit nuage, un peu fou, prêt à tout, insouciant mais bien présent, irrationnel, « ailleurs » quand on pense à la personne qu’on aime ? Le fait de pouvoir ainsi faire taire l’ego et son stress incessant va laisser la place à notre flamme grandissante : la sensation d’apaisement et de bien-être qui va en résulter dans notre corps (nos cellules) a été cataloguée de sentiment d’amour. Car dans ce cas, cette joie surgit facilement par le biais d’une autre personne, l’être aimé nous attire tellement fort qu’il détourne notre attention de nos tracas. C’est pour ça qu’on est heureux quand on est amoureux, et qu’on cherche tellement par instinct à trouver l’amour de ses rêves. Toutefois, la dualité fait que ce bonheur généré par une cause extérieure à nous, est accompagné de malheur, qui survient dès que le partenaire ne répond plus à nos attentes fantasmées, si bien que notre attention n’est plus autant focalisée sur lui, faisant alors revenir nos tracas habituels, et bien-sûr, nous l’en tenons responsable. De même un ami permet aussi de détourner l’attention, mais pas aussi fort qu’un amoureux, donc, on n’est pas aussi heureux, on ne parle plus d’amour mais d’amitié. L’amateur est celui qui détourne son attention par un objet, un concept, une activité, et y trouve ainsi du plaisir, mais comme ils sont extérieurs à nous, ils comportent forcément la dualité et la déception. Plus bas encore, il y a la dépendance pour le sexe, la drogue, l’argent, le pouvoir…Mais on pourrait très bien aussi ressentir ce bien-être non plus à partir d’un support extérieur, mais à partir de son âme, en se centrant sur son cœur, se libérant ainsi de la dualité : on appellerait cela « âm-our », « m’amour », ou encore aimantation libre ! Ce n’est pas un hasard si amour, aimer, amant, aimant, ami, amateur et âme se ressemblent. Amen…amène !
Imaginez que vous ayez des clés en mains, avec deux situations possibles juste avant : dans un cas, vous aviez déjà les clés, dans l’autre, vous avez d’abord perdu vos clés, puis ouf, vous les avez retrouvées. Dans quel cas êtes-vous heureux ? Ceci veut dire que pour pouvoir apprécier le bien-être de notre état naturel, il a fallu passer par son contraire, car c’est en ôtant les états non naturels de mal-être, telles les pelures d’un oignon, qu’on peut mettre en évidence le cœur vibrant d’Amour et en ressentir tout le bonheur et la joie par ce soulagement. D’où la dualité nécessaire de cette expérience terrestre. Il est temps à présent de sortir de cette dualité par sa transcendance, ce qui implique de l’observer d’une perception supérieure permettant de voir les deux pôles à la fois, et non plus d’une perception « au ras des pâquerettes » nous emprisonnant dans un seul pôle. Qu’il est bon d’enlever ses chaussures lourdes et de s’élever… Regardez les yeux du Bouddha avec ses paupières à demi fermées : ce regard de jouissance et d’apaisement traduit bien le soulagement après l’effort, la décompression après la compression, l’expir après l’inspir. Mais sachant tout cela, pourquoi ne pas directement profiter de notre état présent, en prenant conscience qu’on a de la chance de ne plus ainsi devoir au préalable passer par son contraire ? C’est le soulagement ultime ! Ce qu’on ressent alors, c’est la flamme de notre divinité avec laquelle on s’est aligné, tel un aimant libre. Comme on devient ainsi plus complet et qu’on se rend compte de sa beauté intérieure, on a moins envie d’aller la chercher à l’extérieur de nous, et notre relation avec notre entourage ne sera plus jamais la même, en particulier notre façon d’aimer qui deviendra plus noble, plus respectueuse, plus pure, plus libre. Mais que la nature est bien faite : plus on évolue, plus on prend conscience de sa beauté intérieure, et plus on s’attire de belles choses autour de soi, et moins on est attiré vers elles, assurant ainsi l’équilibre de la balance Cosmique !
Deniz
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