Vol des anges
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Le plaisir du miracle et le miracle du plaisir

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Le plaisir du miracle et le miracle du plaisir Empty Le plaisir du miracle et le miracle du plaisir

Message  Deniz Mer 16 Avr 2008 - 9:20

Ah le plaisir…qui n’en rêve pas ! N’est-ce pas sa recherche qui nous pousse de l’avant, qui nous maintient en vie malgré toutes les épreuves que nous subissons ? La recherche du plaisir est le reflet de notre retour à la Maison. Nous avons en nous, en nos cellules, un subtil souvenir de l’état d’être de notre Moi Supérieur. C’est cette sensation enfouie et secrète que nous essayons sans le savoir de retrouver, de mettre en évidence et d’amplifier : la recherche du bonheur est le chemin du retour. C’est ce qui nous pousse à créer, de manière correcte, à force de rectifier nos erreurs de débutants. C’est ce qui nous motive à ascensionner, à nous détacher de l’emprise de l’ego dès qu’on a compris que celui-ci n’est qu’un leurre ne permettant jamais de pouvoir accéder au bien-être. L’orgasme tant recherché est le maximum de sensation divine que nous pouvons supporter en tant qu’êtres humains.



Qu’est-ce qui nous fait vibrer le plus : désirer une chose ou la posséder ? Avec l’expérience et la sagesse, on constate que la possession déclenche un plaisir beaucoup plus bref que le désir, car on tombe vite dans la lassitude, voire la culpabilisation (en suis-je digne ? était-ce vraiment nécessaire ?). Par contre, ce qui donne vraiment du plaisir c’est de désirer une chose au-delà de la frustration, en étant certain qu’elle va se présenter de la meilleure manière qui soit. C’est cette confiance, cette foi en notre pouvoir créateur qui nous réjouit : nous sommes des magiciens, nous faisons des miracles pour notre plus grand plaisir. Quel spectacle ! Ainsi, on se réjouit de reconnaître Qui on est vraiment, de refaire la connexion avec notre Moi Supérieur, apportant la libération et la compréhension. Tous les autres plaisirs matériels sont secondaires et ne sauraient rivaliser avec celui-là qui peut être réalisé en n’importe quelles circonstances, qu’on soit satisfait du monde matériel ou pas, quelque soit l’environnement. Ils ne sont donc pas importants, ils sont éphémères et polarisés (accompagnés de leur contraire). Par contre, le plaisir de créer, de savoir que ce qu’on désire va se matérialiser en nous faisant une surprise est comparable à celui de l’artiste au moment de sa création (engouement bien plus grand que la contemplation même de son œuvre terminée). C’est le plaisir de maîtriser, de ne plus se sentir victime des aléas de la Vie, de s’élever, d’être plus léger.



Le plaisir, ça fait vibrer nos cellules, ça nous incite à accomplir des choses, à nous dépasser. Une personne amoureuse n’est-elle pas prête à tout ? Ce plaisir ne peut s’appréhender par le mental, il n’est pas compréhensible ni explicable, il est au-delà de toute logique. Le mental fait fuir le plaisir par des questions, des doutes, des hésitations, par décentrage de l’instant présent, là où seul il peut exister. Bien souvent, quand on est dans un état d’émerveillement, on ne pense plus, on est dans un état de grâce, et dès que le mental se remet en route et qu’on se rend alors compte qu’on est en train de jouir, alors cela s’évanouit, et c’est après coup, quand on revient sur terre, qu’on se dit qu’on vient de passer un moment divin, une connexion avec « l’au-delà ». Ces moments d’extase nous font découvrir petit à petit la magie de la multidimensionalité. Comment ne pas être béat d’admiration, comment ne pas remercier pour tout, comment ne pas bénir la Vie…



On veut un maximum de plaisir, car on est tenaillé par la peur du temps qui passe. On se dit qu’on ne veut pas rater l’occasion, que si on ne fait pas le meilleur choix maintenant, notre vie va prendre une direction irréversible qui n’est pas optimale, et qu’on n’aura plus le temps de rectifier et d’en profiter (on vieillit…). Alors, lors de nos choix matériels, on hésite, on se questionne, on doute, on passe d’une option à l’autre : est-ce le meilleur choix, ne vais-je pas le regretter ? Et à cause de cela, nos choix ne peuvent se matérialiser, et a fortiori, la meilleure solution, qui nous est inconnue, ne peut arriver. A trop vouloir, on n’a rien. Or, si on y voit clair, on se rend compte que ces plaisirs matériels sont insignifiants face à celui de créer, de savoir que notre désir va se manifester à nous de la meilleure manière possible. Donc, il n’y a pas de bons ou de mauvais choix, car peu importants, et il n’y a pas lieu d’hésiter puis de s’en faire de n’avoir pas fait le meilleur choix. Seul compte vraiment le choix de vivre dans le plaisir, qui transcende tous les détails de la vie terrestre. Et on va se rendre compte que notre Moi Supérieur peut anticiper nos désirs matériels, si on le laisse faire. Comme à son niveau, le temps n’existe pas, il peut même nous donner des indices et des réponses avant même que nous nous posions la question !



Pour bien comprendre, imaginons qu’on joue un match de tennis…Et Ô miracle : on est certain de gagner quelque soit l’adversaire ! Bien-sûr, on n’est pas débutant, on s’est entraîné car pour gagner, il faut respecter certaines règles :

- ne jamais douter de la victoire

- ne pas préjuger du résultat (score) final

- ne pas anticiper pour savoir qui va gagner ce point

- ne pas se poser de questions sur le comment, le déroulement du match, sa durée

- ne pas avoir de pensées / émotions négatives si on perd un point (ne pas s’énerver)

- ne pas essayer de contrôler le match, de l’orienter selon ses critères



Il suffit de simplement jouer et de laisser faire le mécanisme, en toute confiance, sans peur, alors qu’on ne sait même pas à l’avance si le match sera facile ou difficile. Quel plaisir, de savoir au fond de soi que quoiqu’il arrive, quelque soit la tournure du match, on va gagner ! Savoir qu’il y aura des surprises, des rebondissements aussi inattendus qu’incroyables. On est sûr de recevoir, au gré de l’Intelligence Divine, des signes, des synchronicités, des petits messages codés qui vont nous guider pour nous mener à la victoire, avec le sourire. LA CERTITUDE INTERIEURE DANS L’INCERTITUDE EXERIEURE…Savoir qu’il n’est pas important de perdre des points, cela fait partie du jeu : si on ne perdait pas de points, il n’y aurait pas de plaisir à en gagner. Et on peut faire le guignol en jouant, pour autant qu’on respecte les autres : des pirouettes, de l’humour, des pitreries…car on a le cœur léger, on n’a plus peur mais on maîtrise, tout en lâchant prise. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire : il faut préparer le match, avoir l’intention de gagner, et surtout suivre sur l’instant les signes décisifs qui nous sont donnés en y ayant pleine confiance. Il faut prendre « la balle au bond » : c’est en donnant le geste inspiré par le signe qu’on va orienter le match dans notre sens ! Et c’est la partie la plus dure : le lâcher prise, la vigilance, la confiance. Equilibre délicat, instable, difficile à maintenir, tel le funambule qui oscille ! Mais quelle récompense…Laisser faire le mécanisme (l’entité supérieure omnipotente, bienveillante et protectrice) qui va nous faire gagner à coup sûr, du moins si on ne l’entrave pas.



C’est se jeter à l’eau, travailler sans filet, plonger dans l’inconnu, s’en remettre complètement à la Volonté Divine : faut oser !!! Car l’évidence nous met à rude épreuve : la plupart du temps, elle va à l’encontre du résultat final espéré. Il faut donc savoir être patient et laisser le temps agir en toute confiance (le temps correspond à notre changement de perception, donc de ligne). Et là, on se rend bien compte que tout le plaisir est de se laisser conduire, et de voir le mécanisme à l’œuvre pour manifester des circonstances (miracles) qui contre toute attente vont nous mener à la « victoire ». Quel bonheur de sentir une Présence, de savoir qu’on n’est plus seul, de se sentir soutenu par notre Moi Supérieur tout puissant et toute une équipe d’anges et de guides, de savoir que la Vie est notre amie et non notre ennemie, que le flux naturel de l’Univers est de nous rendre heureux et non malheureux, que rien n’est impossible à la création ! C’est ça la connexion Divine : c’est le plaisir du sentiment de protection, de liberté, de soulagement, d’aide permanente, de miracle. Nos défis : la peur au ventre, le temps, l’impatience, l’ego qui nous souffle à la première contrariété « tu vois bien que ça ne marche pas ! ». Et c’est une transcendance permanente du doute, de l’hésitation, des émotions négatives, qui se gagne en prenant conscience du mécanisme, du moment présent et de la flamme de son cœur, là où réside la foi. Le plaisir est bien de vivre en créant (jouer le match) dans un environnement sûr et protecteur, bien plus que la victoire elle-même : à la fin du match, on n’aspire qu’une chose, en rejouer un autre. On ne désire plus vraiment gagner, car la victoire est certaine, mais on prend plaisir au déroulement du match. Le challenge n’est plus la victoire finale, mais de ne pas perdre confiance tout le long. Evidement, au bout d’un certain temps, avec l’évolution de conscience et la foi qui en découle, on finit par se lasser du tennis, et on s’ouvre alors à une nouvelle passion : on crée d’autres choses, plus élevées, plus subtiles.



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Message  Deniz Mer 16 Avr 2008 - 9:20

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Regardez dans votre vie les rares fois où vous avez laissé faire, où vous n’avez pas planifié quelque chose, le miracle s’est toujours accompli pour vous offrir le meilleur, par surprise. Et toutes les fois où vous avez bien tout organisé pour ne rien laisser au hasard…avez-vous remarqué comme rien ne se passe comme prévu ? Mais on a peur de ce lâcher prise, de confier notre vie à la Volonté Divine, on veut tout contrôler, être maître de sa vie par notre mental limité et craintif, qui ne saurait nous satisfaire puisqu’il n’a qu’une toute petite partie des cartes en mains. Ce mental semble nous rassurer car il se base sur des choses que nous voyons et rejette par le doute tout prétendu miracle non rationnel, non logique, non évident, non prévu. Dès lors, en fonction des données tangibles qu’on a à sa disposition (reçues par nos « petits » sens), on présume que les choses ne devraient pas se passer comme ça pour arriver au résultat final : « ce n’est quand même pas possible que mon désir se manifeste dans de telles circonstances, qu’il tombe du ciel, il faut que j’intervienne ». Et vlan, on bloque le miracle…Car la meilleure solution, elle existe déjà, elle est potentiellement là prête à être manifestée grâce à notre Moi Supérieur qui a une vision globale. Seulement voilà, comme notre mental veut tout contrôler, il empêche cette meilleure solution d’arriver par ses pensées limitatives : notre mental crée une solution terrestre qui ne peut nous réjouir, car sans miracle, sans surprise. Il n’y a que le miracle qui peut nous émerveiller, satisfaire notre passion, et pour cela, il faut qu’il soit imprévisible, qu’il arrive au moment où on s’y attend le moins, et de la manière dont on s’y attend le moins. Si un fait arrive en accord avec les prévisions du mental, l’ego s’en empare tout de suite et le trouve normal, le passe sous silence et nous pousse directement à autre chose : on n’est jamais satisfait dans le prévisible. La surprise, elle, met KO l’ego.



Prenons un exemple simple : mon voisin fait du bruit, ça me dérange. Cela provoque de l’énervement en moi : comment ne se rend-il pas compte qu’il dérange le voisinage, il se croit tout permis, il se fout des autres, comment peut-on être aussi égoïste, combien de temps cela va-t-il encore durer, je suis à la merci de ses caprices, il est en train de détruire ma santé, je ne sais rien contrôler, je suis impuissant ! Toutes ces pensées ruminées déclenchent bien évidemment des émotions négatives. Alors que notre plus grand désir est d’avoir la paix, notre mental s’y met à cœur joie pour échafauder toute une série de scénarios qu’il croit libérateurs : j’attends qu’il déménage, ou je déménage tout de suite, je vais lui parler et le menacer si nécessaire, j’appelle la police, je fais encore plus de bruit que lui, il va tomber malade… Tout cela bloque bien-sûr le désir de paix, le miracle libérateur ne sait pas arriver car il est forcément imprévisible et bénéfique pour tous. Il est ici comique de remarquer que si on fait soi-même du bruit, même plus fort que celui du voisin, ça ne nous dérange pas !!! Pourquoi ? Parce que celui que nous faisons nous-mêmes, nous pouvons le contrôler, l’arrêter quand on en a envie, on sait…prévoir ! Tout le contraire de celui du voisin, qu’on diabolise : il symbolise notre impuissance à avoir le contrôle, notre soumission aux aléas de la vie, bref notre non maîtrise. Notons ici que la maîtrise, ce n’est pas tout contrôler, mais le contraire : c’est lâcher prise tout en étant sûr que notre création sera réalisée de la meilleure manière possible, pour le plus grand bien de tous. C’est donc s’en remettre à la bienveillance de la Volonté Divine, plutôt qu’aux caprices de son ego dominateur. Donc finalement, ce n’est pas vraiment le bruit en lui-même qui dérange, mais son caractère imprévisible et incontrôlable. Le bruit en lui-même est neutre, mais notre perception le polarise. Ce n’est que notre évolution de conscience et le changement de perception (de ligne) qui permettront au miracle de s’accomplir, qui fera alors disparaître le bruit d’une manière inattendue.



En fait, nous sommes déjà parfaits, tous les miracles sont là, prêts à nous chouchouter. Qu’est-ce qui les retient ? Notre mental et ses pensées limitatives, qui sont sous la coupe de l’ego (de même que les émotions associées), et voilent cette perfection.



FORCER LES CHOSES LES ELOIGNE (contrôle)

LAISSER FAIRE LES ATTIRE (détachement)



Voilà le paradoxe : nous avons horreur de l’imprévisible, de l’inconnu, de l’incontrôlable, de ce qui sort des sentiers battus : habitudes, reflexes, croyances, conditionnements ; or seule la manifestation de nos désirs dans des circonstances « libres » peut vraiment nous faire plaisir !

Autres exemples : mon enfant a du mal à l’école, que va-t-il devenir ? J’ai envie de m’acheter la maison de mes rêves, mais je n’ai pas assez d’argent, c’est donc impossible ! Je n’en peux plus de faire ce travail, comment faire ? Je brûle d’envie de vivre avec l’homme ou la femme de ma vie, comment le (la) rencontrer ? Je veux maigrir, mais je ne perds pas un gramme ! Il faut que je canalise, autrement je n’aurai jamais de guidance ! Pourquoi tout ce que j’entreprends est-il voué à l’échec ? Pourquoi rien ne bouge ? Les gens sont vraiment trop bêtes et égoïstes, comment voulez-vous que la paix s’installe ? Je ne vois pas comment ce que je veux peut se réaliser, ça restera toujours comme ça, je suis foutu, pauvre de moi…Evidemment, tous ces questionnements et la frustration de ne pouvoir contrôler, de constater que ça ne se passe pas comme on (notre mental) voudrait : ça bloque !!! Limiter les questions limite forcément les réponses. S’en remettre au connu limite les solutions divines.



La spontanéité ! Voilà pourquoi il est aussi nécessaire de se centrer dans le moment présent. Lâcher prise ne veut pas dire de tout laisser faire et d’être comme une larve…Non, il faut être vigilant à tout moment pour bien saisir les signes, les synchronicités qui nous sont envoyés pour nous guider, et ajouter ainsi sa touche au bon instant. En gros, il existe deux sortes de signe : les signes directs, qui nous poussent inexorablement, sans qu’on s’en rende compte sur l’instant même, à dire ou faire quelque chose (exemple : je suis occupé mais tout d’un coup je regarde l’heure, tiens il est 11 :11 !), et les signes indirects, qu’il faut reconnaître, interpréter et suivre en toute confiance le plus vite possible (exemple : je suis perdu, un oiseau vole au-dessus de moi pour me montrer la direction). Attention, si on attend de pied ferme un indice, il ne viendra pas, il ne peut venir que par surprise totale ! Et plus on sait détecter les signes et leur faire confiance, et plus il en vient ! C’est tout un apprentissage d’attraper au vol un signe, c’est très subtil, car bien souvent, on ne se rend compte qu’on l’a reçu que bien après. C’est donc une course contre la montre entre le recentrage et la prise de conscience de la guidance sacrée, et le flot de pensées / émotions qui nous assaillent, nous aveuglent et nous détournent. Course contre la montre qu’on est sûr de remporter… « un jour » !



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